Les réactions à La Réunion après l’annonce de François Hollande de ne pas être candidat à l’élection présidentielle de 2017

Voici les réactions de  Nassimah Dindar, Huguette Bello, Didier Robert, Jean-Claude Fruteau,  Patrick Lebreton, Michel Vergoz et d’Hugues Maillot. En images les réactions de Philippe Naillet, Monique Orphé et  Jean-Jacques Vlody.



  •  Nassimah Dindar, présidente du conseil départemental :
 « C’est une décision lucide et clairvoyante qui l’honore. Le Président de la République a su tirer les leçons de l’échec de sa politique économique et sociale, une politique qui a divisé et déçu les Français. La France, de la Métropole aux Outremers, aura plus que jamais besoin d’un projet d’alternance solide et sincère pour redonner au pays une dynamique de développement et de croissance. »

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  • Huguette Bello, députée PLR
 « Le PLR reconnaît et salue la sagesse de cette décision. Durant ce quinquennat, François Hollande n’est pas parvenu à répondre aux
attentes des Réunionnais. La politique qu’il a menée l’a progressivement éloigné des Réunionnais qui lui avaient pourtant fait massivement
confiance en 2012.
Cette décision redessine les contours des prochaines présidentielles. Elle encourage fortement les forces progressistes à se rassembler pour
présenter aux Réunionnais une offre politique à même de combattre les mesures ultralibérales du candidat que la droite vient de désigner. »

 

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  • Didier Robert, président de La Région Réunion, sénateur LR

"C’est le constat d'un échec cuisant de la politique qu’il aura mené depuis2012 avec les Gouvernements qui se sont succédés à Matignon. 
 
Une politique qui aura été marquée par un recul de notre pays sur les plans économiques, de la protection sociale des plus fragiles de l'emploi. Il en aura été de même dans sur le champs international, avec une dégradation constante durant 4 ans de la place et de l'image de la France dans le monde. 
 
Les ministres des outre mer auront pour leur part briller par l'inaction et l'absence de défense des intérêts des populations d'outre mer en général et de La Réunion en particulier: recul sur la politique du logement, sur le soutien aux entreprises, sur la formation des jeunes ... 
La marque de fabrique de ces gouvernements aura été un abandon terrible des outre mer et de La Réunion. 
Les prochains mois devront être ceux plus que jamais de l'unité et du rassemblement autour de Francois Fillon. 

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  • Jean-Claude Fruteau, député-maire de Saint-Benoît - PS
 « J’ai appris avec une grande émotion la décision de François Hollande de ne pas se représenter aux élections présidentielles.
Je voudrais saluer avec estime et respect le choix courageux qui est le sien, qui donne la mesure de sa stature d’Homme d’Etat. A titre personnel, je veux lui redire ici ma profonde amitié.
Je suis totalement convaincu que l’avenir rendra justice à son action à la tête de l’Etat. Que ce soit pour la volonté et l’opiniâtreté manifestées dans la réduction des déficits de la France, ou l’acharnement à conduire la politique économique destinée à faire reculer le fléau du chômage et qui commence à porter ses fruits, ou encore la solidité inébranlable dont il a fait preuve dans les heures tragiques que notre pays a connues, son départ laisse un goût amer à ceux qui comme moi l’ont soutenu jusqu’au bout.
Je formule le vœu que la dignité de sa décision et l’esprit de responsabilité qui l’inspire puissent être pris en exemple dans les prochaines semaines par ceux qui souhaitent lui succéder. »
 
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  • Patrick Lebreton, député-maire de Saint-Joseph – Le Progrès
« Au delà de l'affection que j'ai pour François Hollande, je regrette que son bilan se confonde avec celui de son premier ministre. Le passage en force d'une loi Travail inspirée par le MEDEF a douloureusement divisé notre famille politique. Les conseillers parisiens ont voulu museler les élus de proximité et ont méprisé la France des territoires. Au moment où la droite a retrouvé ses fondamentaux, la gauche peut et doit retrouver ses valeurs. Arnaud Montebourg incarne cet attachement aux valeurs de progrès social...celles que nous voulons voir défendues et que nous défendrons. »
 
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  • Michel Vergoz, sénateur-maire de Sainte-Rose – PS
 « Je prends acte de cette décision digne, courageuse, lucide, responsable, qui n'appartenait qu'a lui seul.
Je salue l'homme d’État, François Hollande, qui en toutes circonstances, a su défendre l'intérêt de la France.
A l'heure du bilan, les faits plaideront en sa faveur quand au respect de ses engagements envers les Outre-mer.
Sans délai, les progressistes doivent à présent se mettre en action pour défendre le bilan et répondre à l'enjeu majeur du projet.
Face au repli sur soi que nous propose l'extrême droite, à la « loi de la jungle » défendue par François Fillon au nom de l'ultralibéralisme, la voie du progrès pour la France et ses Outre-Mer passe par un État fort et régulateur.
Manuel Valls est aujourd'hui l'homme de la situation.
Sa candidature aux primaires de la gauche est incontournable ainsi que nécessaire. »
 
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  • Hugues Maillot, secrétaire départemental de Debout la France
« La lucidité qui a conduit la décision de François Hollande, est avant tout le fruit de la lucidité des Français. Ils ne doivent pas se laisser voler l’élection présidentielle et exiger les débats qui, seuls, pourront faire émerger une offre politique nouvelle conforme à leurs attentes et fidèle à l’idée qu’ils se font de notre pays. 

En images les réactions de
  • Philippe Naillet, député PS
  • Monique Orphé, députée PS
  • Jean-Jacques Vlody, député PS
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