Paris Match revient sur le mystère du vol MH370

MH 370 : recherches aériennes
Neuf mois après la disparition du vol MH 370 qui transportait 239 personnes à bord, Paris Match a enquêté pour tenter d’élucider le mystère. Dans son édition du 22 décembre, l'hebdomadaire revient sur l'hypothèse selon laquelle l’avion aurait pu être détourné vers Diego Garcia.
C'est Marc Dugain qui a mené l'enquête. Passionné d’aviation, l’auteur de « La Chambre des Officiers » et de « la malédiction d’Edgar » expose tous les doutes et les zones d'ombre qui planent sur cette disparition, mais également sur la manière dont elle a été gérée par les différentes autorités.

Le journaliste rapporte, entre autres, les témoignages de pêcheurs et d’habitants d’une des îles des Maldives. Ces derniers auraient vu un avion (de la même couleur que le MH 370) passer à basse altitude le jour de la disparition. Ces témoins auraient révélé la présence de débris flottants en mer. Ce qui relance la théorie d'un détournement vers l'île de Diego Garcia.

"Beaucoup de théories plus ou moins complotistes convergent vers Diego Garcia. Certaines affirment que l’avion aurait été détourné par des terroristes pour l’y écraser, ou que les Américains eux-mêmes seraient à l’origine du détournement, motivé par le chargement. Une troisième théorie, toujours liée à Diego Garcia, abandonne l’idée d’un détournement.
Louée aux Américains par les Anglais, située au milieu de l’océan Indien sous l’archipel des Maldives, l’île de Diego ­Garcia est une base militaire stratégique pour le Proche et le Moyen-Orient. C’est également un centre de renseignement sophistiqué, à la fois comme base d’interception de satellites de télécommunication et d’écoute des câbles sous-marins, qui reçoit par ailleurs des bombardiers furtifs Northrop B2"
écrit Dugain. "Etant donné l’importance de ce dispositif en plein milieu de l’océan Indien, on peut se demander comment cette base, constamment en alerte et disposant des technologies les plus avancées au monde, a pu « égarer » un objet de 63 mètres de longueur, alors que, de l’avis même du patron du renseignement américain, les Etats-Unis sont capables de détecter et d’identifier, à tout moment et à tout endroit, n’importe quel objet de la taille d’un poing."

Le long article n'apporte pas de réponses à cette incroyable énigme, mais renforce encore les doutes, neuf mois après la disparition de l'avion qui transportait 239 passagers.