Les plantes médicinales de La Réunion remplacent la canne à sucre dans les hauts de Saint-Benoit

L'ayapana pousse entre les panneaux photovoltaïques de la ferme solaire d'Alain Orriols
L’image est symbolique : entre les panneaux photovoltaïques, Alain cultive des «zerbaj péi » dans sa ferme solaire. La culture des plantes médicinale a de l’avenir.
Depuis l’inscription  des plantes médicinales endémiques de La Réunion dans la pharmacopée française en 2013, le marché européen s’est ouvert à une nouvelle filière économique. A condition d'augmenter la production et d'assurer la transformation de ces plantes.

Parmi les 15 plantes reconnues Alain Orriols en cultive deux : l’ayapana, le bois de joli cœur et une plante venue d’Amérique du Sud le stévia
Le climat ensoleillé et humide à Bethléem dans les hauts de Saint-Benoit convient parfaitement à cette culture.
Pour Régis Moreau qui prend en charge la transformation « Autrefois il y avait de la canne à sucre sur ces terres. Aujourd’hui il faut réfléchir à une diversification.  Nous avons investi dans ce projet car il nous a plu ».
Cette activité intéresse les industriels.
Les plantes cultivées à Saint-Benoît ne sont pas destinées aux étals des marchés mais aux lignes de transformation, avant de se retrouver dans les pharmacies, où dans les grandes surfaces.
Le challenge est de préserver le savoir faire traditionnel.
 
En interview Pierre Gault, Daniel Fontaine et Hamada Boura
En interview
  • Lionel Roger, technicien
  • Régis Moreau, chef d'entreprise
  • Alain Orriols, chef de projet
  • Claude Marodon, pharmacien