Wallis et Futuna opposés à toute forme d'exploration minière

La population a fait part de ses craintes lors des réunions publiques d'information sur la mission de l'IRD à WF
Les chefferies et la population de l'archipel s'opposent à toute nouvelle mission d'exploration des fonds marins de l'archipel destinée à déterminer s'ils abritent des minerais exploitables. Une mission scientifique de l'IRD vient de s'achever sur fond d'incompréhension et de tensions.
Quatre scientifiques de l'Institut de Recherche pour le Développement spécialisés dans la prospection et l'étude des minerais sous marin viennent d'achever une mission d'information de dix jours à Wallis et Futuna.

Deux missions d'exploration conduites en 2010 et 2012 avaient permis de suspecter la présence de minerais exploitables dans des amas sulfurés sous marins. 

Toutefois, "Il n'y a pas de terres rares exploitables" dans les sous sol océanique de l'archipel, affirment les chercheurs. En revanche ils ont relevé des indices tendant à démontrer la présence possible de certains minerais : argent, or, zinc, cuivre, plomb...

Lors de leur mission, les scientifiques ont rencontré les habitants de Wallis et de Futuna ainsi que les autorités coutumières des deux îles. Les chercheurs se sont heurtés à une ferme opposition de la population et des chefferies  qui ne souhaitent pas que de nouvelles missions de prospection soient menées dans les eaux territoriales. 

Les échanges lors des réunions publiques se sont déroulés sur fond de tensions politiques, coutumières et foncières.