
Ce texte est issu d’une thèse de doctorat en Langues et civilisations océaniennes soutenue à Paris, à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO) en octobre 2009, distinguée par la mention Très honorable et les félicitations unanimes du jury.
Partant d’un ensemble de généalogies des îles de la Société qu’il a rassemblées, comparées et exploitées, l’auteur replace les ar’ii les plus connus dans le contexte légendaire ou historique fourni par ses autres sources. Ce rapprochement des sources généalogiques et historiques permet d’éclairer le passé de ces îles, et notamment la période qui a précédé et suivi l’arrivée des premiers navigateurs européens. Il permet aussi de relever et rectifier certaines erreurs ou inexactitudes constatées dans des écrits dont les auteurs ne donnent pas toujours leurs sources. Son sujet est important, à la fois pour la connaissance de l’aire culturelle tahitienne des temps anciens mais aussi pour contribuer à résoudre des problèmes et éclairer des débats très contemporains au sujet de l’ensemble tahitien. Les généalogies des familles de chefs des îles de la Société méritaient une étude de ce type tant la connaissance que l’on a de cet ensemble, des temps pré-européens jusqu’à la fin du XIXe siècle, met continuellement en scène des ari’i et leurs familles.
aux principaux arii rencontrés par les premiers navigateurs européens, à leurs ancêtres et à leurs successeurs. Son parcours universitaire s’est achevé par une thèse de doctorat dont est tiré cet ouvrage.