L'hôtel Le Méridien : emploi local respecté ou pas ?

Une vingtaine de salariés - plus de 10 % du personnel- est en grève depuis le 20 septembre. Pour l'heure, ce mouvement n’entrave pas le fonctionnement de l’hôtel mais il posera des difficultés dès l'arrivée d'une partie des 25O délégués de la commission de contrôle du référendum
Ce mouvement de grève avait en effet commencé timidement, le 20 septembre.
Mais après deux tentatives de blocage, la Fédération Transport, hôtellerie et tourisme de l’USTKE cherche plus de visibilité.
Des banderoles aux propos musclés ont été accrochées à l’embranchement de la promenade Pierre Vernier jusqu’aux portes du Méridien.
Et à l’entrée, justement, la sono a été poussée à fond hier pour interpeller les clients de l’hôtel.

A l’origine du conflit
Selon le syndicat, deux salariés du Méridien n’ont pas obtenu les promotions escomptées, alors qu’ils étaient pourtant formés et diplômés.
Des promotions ont été accordées
La direction, elle, rappelle que les deux employés en question ont déjà bénéficié d’une promotion en 2017 pour l’un et en 2018 pour l’autre.
Elle précise également qu’une nouvelle proposition de promotion a été faite, mais qu’elle a été refusée par les intéressés.
Dominique Michaud, directeur général du Méridien de NouméaLa direction assure que pour l'heure, cette mobilisation, suivie par une vingtaine de grévistes, soit plus de 10 % du personnel, n’entrave pas le fonctionnement de l’hôtel.
Mais elle pourrait avoir des conséquences d’ici quelques jours, avec la tenue du référendum.
Et pour cause, une partie des 250 délégués de la commission de contrôle du scrutin référendaire sera hébergée à l'hôtel.