Donner un organe de son vivant, c'est possible

Depuis 2013, le pays dispose de toute la structure médicale pour prélever les reins soit de son vivant, soit lorsque vous êtes mort.
Un des principes de la loi bioéthique est que nous sommes tous donneurs, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus de donner.
 
Vous êtes "POUR" le prélèvement de vos organes, faites le savoir!
Il est très important que votre famille ou vos ami.e.s soient informé.e.s de votre souhait de léguer vos organes après votre décès. Il faut donc apprendre à parler de la mort et de la sienne en l'occurence.

Vous êtes "CONTRE ", enregistrer vous sur internet.
Si vous ne souhaitez pas que l'on touche à votre corps, vous devez vous inscrire au registre national de refus.
Le principal moyen pour vous opposer au prélèvement de vos organes et tissus après la mort est de vous inscrire sur le registre national des refus géré par l’Agence de la biomédecine.
Vous pouvez également :
  • faire valoir votre refus par écrit et confier ce document daté et signé à un proche.
  • En cas d’impossibilité d’écrire et de signer vous-même ce document, deux témoins pourront attester que le document rédigé par une tierce personne correspond bien à l’expression de votre souhait.
  • Sinon, vous pouvez communiquer oralement votre opposition à vos proches qui devront en attester par écrit.
Reportage Karine Arroyo et Franck Verges
©nouvellecaledonie


L'association "un nouveau départ pour la vie" vous donne rendez-vous ce samedi 20 octobre à partir de 9h au dock socioculturel de Païta pour un "Café Partage" - 4e édition - 
Quelques chiffres
En 2018, 10 calédoniens dont les reins ne fonctionnaient plus ont pu bénéficier des organes prélevés auprès de cinq calédoniens déclarés en état de mort cérébrale.