Présidence du gouvernement de Nouvelle-Calédonie: un coup pour rien!

Siège du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie
Sans surprise, les deux partis non indépendantistes, le Front pour l'Unité Rassemblement UMP et Calédonie Ensemble, ont choisi de camper sur leurs positions. Cette nouvelle tentative pour élire un(e) président(e) du gouvernement a donc échoué, malgré les appels au dialogue lancés par l'Etat.

Le Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, Vincent Bouvier, avait décidé de convoquer ce jeudi les membres du gouvernement de Nouvelle-Calédonie afin d'organiser un nouveau scrutin pour élire un président et un vice-président, après cinq semaines semaines de paralysie à cause d'une opposition dans le camp non indépendantiste. 
 
Malgré l’appel au dialogue de George Pau Langevin, ministre des Outre-mer et les rencontres organisées depuis lundi sous l’égide du Haut-commissaire, Le FPU (Front pour l’Unité-Rassemblement UMP) et Calédonie Ensemble ont décidé de camper sur leurs positions.
 
Comme lors de la précédente convocation, les deux candidatures, Cynthia Ligeard et Philippe Germain, ont été maintenues au cours d'une réunion éclair qui a tout juste duré quelques minutes.
 
Aucun de ses deux candidats n'a pas bien sûr réussi à faire  le plein des voix "loyalistes".
Sonia Backès, la membre du gouvernement de l’Union pour la Calédonie dans la France(UCF) a décidé de voter blanc. Un choix partagé par le FLNKS qui refuse d’intervenir dans ce duel non indépendantiste.
 
A l’issue de ce nouveau « coup pour rien », le Haut-commissaire a rappelé sa volonté de tenter de trouver une issue par le dialogue, tout en insistant sur le fait que cette situation, qui met le gouvernement dans un « mode dégradé », ne peut pas perdurer sans être nuisible au fonctionnement des institutions calédoniennes.