Revue de presse régionale du 6 novembre

La vie normale reprend son cours à Madagascar avec la rentrée scolaire, enfin, aujourd’hui.
MADAGASCAR
La vie normale reprend son cours à Madagascar avec la rentrée scolaire, enfin, aujourd’hui.
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« Le ministère de l’Education nationale a fixé la rentrée scolaire pour ce 06 novembre pour toutes les écoles publiques et privées » annonce « Madagascar Tribune ».  Les conditions de sécurité sanitaire sont réunies selon les autorités. Des comités de vigilance ont été mis en place dans tous les établissements scolaires des régions concernées par l’épidémie de peste. Le personnel de l’école épaulé et les parents d’élèves se relayeront pour prendre la température des enfants. Ceux qui ont de la fièvre seront renvoyés à la maison. Les parents sont appelés à ne pas envoyer leurs enfants qui ne sont pas en forme en classe. Que ce soit pour un petit rhume ou une grosse grippe, aucun enfant fiévreux ne doit aller en classe.
D’un autre côté, le ministère de l’Enseignement supérieur publie un communiqué affirmant que les « vacances de peste » continuent pour les universitaires. « Décision  incomprise » selon « Madagascar Tribune » : « C’est le contraire qui serait plus logique. Car en principe, les universitaires, plus grands sont plus aptes à se prendre en charge que les petits écoliers des petites classes. Comprenne qui pourra ! »


COMORES
A Moroni, Les auditions vont se poursuivre devant la commission parlementaire chargée d’enquêter sur la citoyenneté économique.
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Les auditions de demain mardi sont très attendues, puisque c’est d’abord l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi qui comparaitra devant les députés. M. Sambi avait demandé à ce que son audition soit publique, retransmise par la radio et la télévision ; mais c’est refusé. Le président de la commission lui a répondu que toutes les auditions se font à huis-clos. Juste après Ahmed Abdallah Sambi, ce sera le tour de son successeur Ikililou Dhoinine.
Rappelons qu’il s’agit de faire la lumière sur l’utilisation des fonds générés par la vente de passeports comoriens à des apatrides, principalement des bédouins apatrides du golfe persique. Ils ont acheté la nationalité comorienne pour avoir une nationalité sans jamais avoir à mettre les pieds aux Comores.


LA RÉUNION
Un petit séisme a secoué l’Ile de la Réunion ce week-end
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Il était  précisément 22h07 dans la nuit de samedi à dimanche lorsqu'un séisme d'intensité de 2,5 sur l'échelle de Richter a été ressenti dans les zones ouest et sud.

Selon l'observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise, l'épicentre du séisme se situerait "à 28 km sous le niveau de la mer entre Saint Pierre et Saint Joseph.
L'observatoire précise que ce type d’événements est enregistré plusieurs fois par an.
Selon certains témoignages, la secousse a été fortement ressentie mais elle a été très courte et n’a causé aucun dégât.


MAURICE
Un autre petit séisme, mais diplomatique celui-là, à l’Ile Maurice à cause d’un drapeau de l’Inde déployé à l’envers.
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Le drapeau indien est composé de trois bandes verticales : rouge en haut,  blanc au milieu et verte en bas. Or, lors de la visite d’un important leader politique et religieux la semaine dernière pour célébrer la commémoration de l’arrivée des premiers travailleurs indiens dans l’île, à côté du livre l’or trônait le drapeau indien, mais à l’envers avec le vert en haut. Cela a déclenché une marée de messages sur les réseaux sociaux en provenance d’Inde, où les faits et gestes de ce leader qui est en même temps gouverneur de l’Etat de l’Uttar Pradesh sont très suivis. Le premier ministre mauricien en personne a dû présenter ses excuses et annoncer qu’une enquête serait conduite pour savoir d’où vient cette méprise.


TANZANIE
« Reporters sans frontières » et d’autres organisations de défense de la liberté de la presse pointent du doigt la Tanzanie où cette liberté est en recul
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« Depuis l'avènement au pouvoir du président Magufuli, les lois et mesures liberticides se multiplient » peut-on lire sur le site de RFI. Le pays a perdu 12 places dans le classement de Reporters sans frontières et devrait continuer de dégringoler cette année. Même constat au « Comité de protection des journalistes », une ONG américaine qui rappelle qu’en  « mai 2017, le président Magufuli, lui-même, a prévenu les médias que la liberté de la presse avait ses limites. Et c'est exactement ce qu'on a vu, les médias sont malmenés, des quotidiens ont été suspendus pour trois mois ou plus. Depuis juin, ce sont quatre journaux qui ont été fermés par le gouvernement. Ce qu'il fait, c'est de s'assurer qu’il y a une censure effective, mais qu'il y a aussi une forme d'autocensure qui se mette en place chez les journalistes qui ont peur aujourd'hui de ce qui pourrait leur arriver. »