La perspective d'une démolition du restaurant "Au bout du monde" s'éloigne

"Au bout du monde" à Ducos
Le préfet ne s’oppose pas à une requalification de la parcelle du restaurant "Au bout du monde", à Ducos. C'est la réponse aux membres du collectif de défense du projet d’entreprise de Yan Délépine. L'établissement devrait poursuivre son activité.
Le préfet ne s’oppose pas à une requalification de la parcelle où se situe le restaurant "Au bout du monde », à Ducos. C'est donc la réponse du représentant de l'État aux membres du collectif qui s’est mobilisé dans la rue le 2 juin dernier pour soutenir le projet d’entreprise de Yan Delépine. Ils ont soumis une proposition au représentant de l'État : à savoir un déclassement de la zone A en zone AU. Soit le passage de zone agricole à zone agricole urbanisable. 

Yan Delépine s'oppose à une décision de justice lui ordonnant la destruction de son restaurant et la remise en état de la parcelle sur laquelle un bâtiment existe. Le chef d'entreprise affirme que l'établissement est en règle et qu'il possède les licences nécessaires pour ses activités de loisirs et d'agritourisme. La mairie de Ducos le soutient dans son combat contre les services de l'État.

Ducos devrait modifier son PLU

Le chef d'entreprise attend maintenant l'avis de la municipalité de Ducos. Les élus de la commune doivent, s'ils le souhaitent, procéder à la modification du Plan Local d’Urbanisme, le PLU. "C’est au maire de prendre la décision définitive. Si les élus sont d’accord, ce sera bon pour tout le monde", se réjouit déjà Charles Virassamy, président du collectif des justiciables mécontents. La décision de la mairie prendra le temps d'une réunion du conseil municipal.

Une action d'envergure décisive

Une opération molokoï s'est déroulée le 2 juin dernier, sur la RN5, entre Ducos et la Préfecture à Fort-de-France, menée par le collectif des justiciables martiniquais du restaurant "Au Bout du Monde ". Ils protestaient contre la décision de justice rendue à l'encontre de l'établissement. La délégation entendait contester auprès du préfet, le jugement du tribunal. La juridiction prévoyait de démolir les lieux, après la plainte déposée par un voisin. Aujourd'hui cette perspective semble s'éloigner.