Chlordécone : va-t-on vers des mises en examen ?

En tout cas le volet judiciaire en souffrance depuis près d’une décennie semble avoir connu un coup d’accélérateur. Les plaignants ont récemment été reçus par la juge en charge du dossier et de nouveaux éléments semblent leur avoir été communiqués.
Dans le dossier judiciaire du chlordécone, il aura fallu beaucoup de patience et de ténacité aux avocats. À l’origine, trois plaintes majeures sont déposées contre X pour tenter de déterminer les responsabilités dans ce désastre sanitaire : deux en Martinique et une en Guadeloupe.



Des plaintes depuis 2006


Celles de Martinique entre 2006 et 2007 émanent de l’ASSAUPAMAR, pour empoisonnement et mise en danger de la vie d’autrui, et d’écologie urbaine de Louis Boutrin, pour empoisonnement. En Guadeloupe, c’est une association de consommateurs, l’URC  qui porte plainte en 2006, pour "administration de substance nuisible et mise en danger de la vie d’autrui".



Si les trois plaintes ont rencontré de nombreux obstacles, voire des péripéties, depuis 2013, les choses semblent s’accélérer. 
Les trois plaintes ont été réunies en un seul dossier, chez le même juge d’instruction au tribunal de grande instance de Paris. Les avocats ont été reçus la semaine dernière, avec des nouvelles plutôt encourageantes. 

(Re)voir le reportage :