Conflits sociaux : "le préfet n'intervient pas parce que l'autorité politique ne le soutient pas"

Yan Monplaisir, premier vice-président de l'Assemblée de Martinique
Yan Monplaisir, chef d'entreprise et probable tête de liste de la droite aux élections territoriales, dénonce l'immobilisme des autorités dans le contexte des conflits sociaux du moment. Voici sa prise de position.
"Il ne faut pas jeter de l'huile sur le feu mais au bout d'un moment, il faut savoir prendre ses responsabilités" déclare Yan Monplaisir ce jeudi matin lors d'une conférence de presse à Fort de France. Il intervient dans un contexte de multiples conflits sociaux pour dénoncer l'immobilisme des autorités locales. Yan Monplaisir interpelle en particulier "ceux qui ont reçu mandat du peuple et qui sont censés parler au nom des martiniquais", ajoute-t-il. "On n'a pas le droit de mettre en péril, ni les entreprises, ni les emplois ni le pays".

"Le préfet n'intervient pas parce que l'autorité politique ne le soutient pas"







Interrogé sur la grève à la fourrière départementale qui a commencé le 29 avril 2015 et pour laquelle deux décisions de justice ont été rendues en faveur de la direction, le ton de cette figure de la droite locale est plus sec. "Je n'ai pas la langue de bois, le préfet n'intervient pas parce que l'autorité politique ne le soutient pas"... Et il en profite pour dénoncer "un climat délétère entretenu" à quelques mois des élections territoriales."An nou pa fè bal makak' (On va pas se mentir, ndlr) nous savons très bien ce qui se passe dans le pays"... 

Yan Monplaisir est interrogé par Sangha Fagour et André Quion Quion