Les décharges sources de revenus pour les miséreux

La décharge des Maringouins située à proximité du bidonville de Terca est une source de revenus pour nombre des personnes qui habitent dans les taudis avoisinants. Malgré les risques pour leur santé et leur vie, des dizaines de personnes trient les déchets chaque jour pour trouver de quoi survivre.
Un nouvel accident accident de la misère, ce matin, à la décharge des Maringouins met en évidence un système de survie utilisé notamment par les habitants de la zone Terca, haut lieu de l'habitat informel en Guyane. 
Dans la décharge des Maringouins qui se trouve aussi à quelques mètres de la zone commerciale Collery, sont traités  les déchets de toute l'île de Cayenne. Chaque jour des tonnes de détritus de toute sorte sont amenés à cet endroit pour être enfouis. Ils font le bonheur des urubus et des dizaines de familles qui vivent à proximité et qui poussées par la misère se rendent à la décharge pour trier les restes de la société. 

Décharge et zone de survie

Ces trieurs-chiffonniers récupèrent tout ce qui peut-être réutilisable en particulier le cuivre ou des canettes d'aluminium.
Il existe une organisation du travail qui comprend la fouille dans les ordures, la récupération et la mise en paquet de certains matériaux qui prennent souvent la direction du Brésil. Aux côtés des adultes, se trouvent aussi de nombreux enfants qui récupèrent du plastique, du fer, des appareils ménagers usagés. Une situation inhumaine et difficilement acceptable qui, cependant, permet à des familles de survivre.
Les responsables de la décharge ont pris des mesures pour endiguer le phénomène et barricadé toute la zone pour empêcher les intrusions. Mais les chiffonniers reviennent sans cesse et à l'aide de pinces coupantes réussissent tout de même à s'introduire dans cet espace privé.