Vendée Globe, Damien Seguin fait voile vers un nouveau défi

Le skipper amoureux de la Guadeloupe s'est élancé pour son premier Vendée Globe, une course mythique, un tour du monde à la voile sans escale et sans assistance. Le skipper en train de vivre l'un des plus grands défis de sa carrière.
Bien qu'il soit peu connu du public Guadeloupéen, c'est bien dans nos eaux que Damien Seguin, arrivé avec sa famille en 1989, apprend la voile. Depuis le parcours accompli est immense. Deux médailles d'or aux Jeux Paralympiques d'Athènes (2004) et Rio (2016), deux Jacques Vabre et deux Route du Rhum, c'est un skipper expérimenté. Seule la course au large Vendée Globe manquait à son palmarès. C'est désormais chose faite, il prend le départ de la catégorie à bord de l'imoca Groupe Apicil.
 
 

Premier handisportif de la course


Des adaptations mineures ont été faites sur le bateau pour compenser son handicap, tel que le système placé sur le winch pour recevoir son bras handicapé. En dehors de cela, Damien Seguin ne marque aucune distinction avec les autres skippers. Son handicap fait partie de sa passion. De toute sa carrière, il ne lui a barré la route qu'une seule fois en 2005 où les organisateurs d'une course ne le pensent pas capable de naviguer "en bon marin". Pour ce Vendée Globe, l'objectif de Damien Seguin est de terminer la course (en moyenne 50% d'abandon), tout en changeant le regard porté sur les handisportifs.
  
Petit coup d'oeil sur la météo
Si la météo au large des Sables d'Olonne est plutôt clémente, les marins devraient rapidement trouver des conditions plus musclées. En ce mois de novembre, sortir du Golfe de Gasgonne est toujours un peu sportif et ce sera encore le cas grâce à un premier front dépressionnaire.

Des rafales à 20 noeuds sont attenues dans un vent de travers. Des conditions parfaites pour voir voler les foilers de la course. La prochaine dépression à passer devrait se présenter mardi 10 novembre avec des vents plus forts estimés à 30 noeuds. Derrière c'est vent favorable vers les Açores.