Une discussion suivra la publication du rapport de l'historien, selon l'élue, avec l'option toujours possible du maintien de l'oeuvre sur place, à côté d'une plaque informative. "Tous les éléments n'avaient pas été mis sur la table" lors d'un vote du Conseil de Paris demandant son retrait, selon l'élue.
"Présence insultante et blessante"
L'enseigne de bois surplombe une peinture sur toile qui montre un homme noir tenant un flacon aux côtés d'une femme blanche portant une chocolatière sur un plateau. Seul élément subsistant d'une chocolaterie qui aurait été ouverte en 1748, non signée, elle a été probablement commandée à un fournisseur spécialisé dans ce type de création au XVIIIe ou XIXe siècle.Le 25 septembre 2017, le Conseil de Paris avait décidé qu'elle serait enlevée pour être déposée au musée Carnavalet, à la demande du groupe communiste qui dénonçait une "présence insultante et blessante" sur l'espace public rappelant les "crimes de l'esclavage". Le Conseil de Paris avait été très partagé sur la question, d'autant que les associations noires ou les historiens sont eux-mêmes divisés. Les associations d'habitants plaidaient pour le maintien de l'enseigne avec une plaque explicative à côté.