Australie : quatre requins tués après des attaques

Requins tigre (photo d'illustration)
Quatre requins de grande taille ont été tués sur ordre des autorités australiennes après deux attaques de squales contre des touristes dans un archipel ultra touristique de la Grande barrière de corail.
 
Les deux victimes, une fillette de 12 ans et une femme de 46 ans, étaient toujours hospitalisées dimanche. Toutes deux ont été grièvement mordues à la jambe mercredi et jeudi dans l'archipel des Whitsundays, au large des côtes de l'Etat du Queensland.
    

Les carcasses jetées en haute mer

Quatre requins tigre, dont l'un mesurait 3,7 mètres de long, ont été capturés à l'aide de pièges aquatiques - une bouée reliée à des fils comportant des hameçons et des appâts -, a dit dimanche un porte-parole du ministère de la Pêche du Queensland. "Les requins de cette taille sont potentiellement très dangereux pour l'homme mais on ignore s'ils sont à l'origine des blessures infligées aux deux nageuses", a-t-il ajouté.  Les carcasses doivent être jetées en haute mer. Il s'est refusé à  préciser comment les squales avaient été tués. D'après le Courier Mail, un journal local, ils ont été abattus par arme à feu. "Il y a un nombre significatif de requins en activité dans nos eaux et nous appelons les gens à s'abstenir de nager", a ajouté le porte-parole. Les pièges resteront en place toute la semaine prochaine.
 

Quelle stratégie contre les requins ?

Les attaques de requin sont rares dans les Whitsundays, une des destinations les plus prisées d'Australie du fait de leurs plages paradisiaques et de leurs eaux turquoise. La précédente attaque remonte à huit ans, selon le groupe public de médias ABC.
Les derniers incidents ont ravivé les débats sur le meilleur moyen d'éviter les rencontres entre les requins et des amateurs de sports nautiques de plus en plus nombreux. Bon nombre de spécialistes de la biologie marine sont contre l'abattage des requins.

En Nouvelle-Galles du Sud, l'Etat le plus peuplé d'Australie, les autorités testent des mesures non létales comme la surveillance par des drones des mouvements des requins et des dispositifs aquatiques "intelligents" qui alertent les autorités de leur présence.